Ce journal (quasi) hebdomadaire raconte ma vie taillée sur-mesure de consultante en branding, spécialiste des Love Brands (késaco? Réponse ici), expatriée lisboète, créatrice de robes de mariées et maman de 2+1 (je vous laisse résoudre l’équation) adooooorables bambins 😈😜
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Je fais une petite pause dans ma série sur les Love Brands avec cette newsletter un peu « fourre-tout ». J’espère que vous m’en excuserez. Avant de vous dévoiler ma méthode pour que les marques ou les business créatifs deviennent irrésistibles, je voulais partager avec vous un e-mail qui m’a été envoyé suite à ma dernière édition, car je pense que le sujet peut en intéresser plus d’un.e.
Merci Anne-Laure pour tes encouragements et pour l’inspiration de cette édition.
Mon premier réflexe a été de répondre à Anne-Laure que je n’avais pas l’impression d’avoir mis en place des stratégies pour trouver cet ikigaï tant recherché (pour mémoire, l’ikigaï, qui est le Graal du développement personnel, est la méthode - d’origine japonaise - pour trouver le sens véritable de sa vie - rien que ça :-).
Finalement, je me suis rendue compte que depuis deux ans, certaines choses se sont postées sur mon chemin, et m’ont, à un moment, aidée à y voir plus clair.
Moi, avant d’avoir trouvé mon Ikigaï 😂
Le fait d’emménager dans un autre pays, de devoir composer avec une autre culture, une autre langue, a été beaucoup plus perturbant que ce que nous avions imaginé. J’ai donc pris la décision de me faire suivre psychologiquement, en ligne, par une thérapeute. Cette femme formidable, Claire de Boisgrollier, m’a notamment aidée à comprendre et analyser mon processus créatif.
Comment certains comportements que je prenais pour de la procrastination, et dont je me flagellais allègrement (la culpabilité, vaste sujet chez les femmes qui fera l’objet d’une prochaine édition), faisaient en fait partie intégrante de mon cheminement créatif.
Une phase d’excitation, de récolte de toutes les informations nécessaires, puis une phase d’engorgement face au trop grand nombre de données ingurgitées (c’est souvent à ce moment-là que je paniquais). Il me faut parfois un peu de temps avant de trouver le bon fil à tirer et pour tricoter une histoire cohérente.
(In my « Friends » era, sorry 😜)
Ces périodes de stress pouvaient m’entraîner dans de longs moments de paralysie. J’ai compris grâce à Claire que ces phases étaient nécessaires pour traiter le flot important d’informations et faire le tri. Or, comme je ne culpabilise plus de ces plages d’immobilisme, elles durent alors moins longtemps, j’ai donc plus de chances d’arriver plus rapidement à l’essence de mon projet et de passer à l’action.
Mon second déclic s’est produit grâce à une méditation de l’abondance, de Deepak Chopra. C’est mon amie Pauline (autrice du génial livre : « Mange tes légumes » ) qui, en mars dernier, m’a proposé ce voyage dont je n’attendais rien, et qui m’a apporté beaucoup. Tout commence par une chaîne WhatsApp. On est inscrit par une amie ou connaissance dans un groupe où l’on s’engage à écouter pendant 21 jours de suite une méditation d’une dizaine de minutes, puis à réaliser les exercices proposés.
L’idée étant d’appeler à soi l’abondance. Les exercices permettent de se pencher sur l’épineux sujet de l’argent et de ce que l’on définit comme abondance dans nos vies. Nul besoin de préciser que lorsque l’on est une femme, nous voyons l’abondance dans ce que l’on peut donner (notre charge mentale en est la preuve), mais rarement comme quelque chose que l’on peut recevoir (prospérité et indépendance financière par exemple). Ce sujet m’a passionnée et, spécialement en tant que freelance, où les mois se succèdent sans se ressembler (y compris financièrement), cela m’a vraiment permis de m’apaiser.
Moi, m’imaginant au bout de 21 jours de méditation de l’abondance (spoiler ça ne s’est pas passé comme ça 😂)
Et au beau milieu d’une méditation, à peu près au huitième jour, m’est apparu un modèle complètement innovant pour aider les marques à se développer, en s’appuyant sur l’énergie du groupe (je vous en parlais ici).
J’avais touché du doigt mon business model ainsi que mon ikigaï :
Aider les marques ou les solopreneurs à devenir désirables, les fondateurs à sortir la tête de l’eau grâce à une stratégie pérenne, et les entourer d’amour avec une énergie de groupe pour qu’ils ne se sentent plus jamais seuls.
Tout ça était bien joli, mais ce projet ambitieux m’a fait peur. Allais-je y arriver ? Je sentais que je manquais d’énergie.
Depuis quelques années, je tombe souvent malade. En mars dernier donc, quand j’ai débuté cette méditation, j’étais à peine sortie de trois mois de pneumonie, toux, fatigue extrême, et autres miasmes hivernaux. J’étais au bout du rouleau. Il fallait que quelque chose change. Je n’ai jamais été une adepte des compléments alimentaires et je n’ai jamais su prendre un traitement médicamenteux correctement (j’oublie 9 fois sur 10).
J’avais l’intuition que dans l’alimentation résiderait mon salut.
La nourriture a toujours été un sujet chez moi. J’y voyais un moyen de combler un vide, une manière de calmer mon anxiété, un doudou, une récompense (et je me récompensais souvent !). Tout, sauf faire vivre mon corps sainement donc…
Je suis tombée sur le PBS (Putain de Bon Sens) par hasard, au détour d’une publication Instagram de Marie Courroy. Moi qui ai toujours fui les régimes, j’ai été attirée par le discours tenu par la multitude de témoignages en vidéo. Ces personnes, qui avaient suivi ce programme de bon sens alimentaire, racontaient certes avoir perdu du poids, mais ce qui leur importait par-dessus tout, était l’énergie retrouvée, la meilleure santé, la joie qui débordait. Elles rayonnaient.
J’ai donc intégré la « team 110 », le 24 mai dernier.
Je pense que c’est un des plus beaux cadeaux que je me suis offert à moi-même.
Vous expliquer le programme serait un peu long et, même si c’est extrêmement agaçant à entendre, je vous prie donc de m’en excuser par avance : c’est une aventure qu’il faut vivre pour la comprendre.
Ce que je peux vous dire c’est que l’énergie du groupe - les sessions de 90 personnes sont ensuite subdivisées en groupes de 30 et nous sommes ensemble pendant 7 semaines, et même à vie - les recommandations alimentaires de Yoram, son fondateur - en gros RIEN n’est interdit, tout est une question d’équilibre et de compensation - l’énergie sans borne qu’il nous insuffle (danser et chanter tous les jours), et ses discours ultra-motivants en font un vrai Life-changer.
Les bénéfices que j’y ai trouvés vont bien au-delà d’une perte de poids (qui pour moi était secondaire, même si, après deux grossesses et trois enfants en trois ans, mon corps en avait pris un coup). J’ai acquis une clarté mentale, une énergie de feu, l’envie de déplacer des montagnes et de m’en sentir capable. Je m’excuse moins, je FAIS.
Ces trois moments ont vraiment été fondateurs, je pense, dans mon cheminement vers mon ikigaï. Est-ce que cet ikigaï sera celui de ma vie entière ? Je n’en sais rien. En tout cas, je touche du doigt cet équilibre et ce bien-être d’avoir enfin trouvé ma place.
Et comme je fais tout à l’envers, j’ai décidé de me faire coacher pour passer à l’étape supérieure et lancer mon site internet et ma nouvelle offre à la rentrée 2025. Je sens que seule, le chemin sera plus long. On a parfois besoin d’une tierce personne pour démêler ses pelotes, établir une stratégie claire et cohérente et balayer nos propres croyances limitantes !
À bon entendeur…
Par ailleurs, j’aimerais vous recommander deux ressources qui, dernièrement, m’ont fait beaucoup de bien et qui, d’une certaine manière, se recoupent.
- Les conférences de Thomas d’Ansembourg pour réenchanter le monde me réjouissent. Comment, par ces temps troublés, peut-on agir pour réenchanter nos vies et celles de ceux qui nous entourent, qui eux-mêmes pourront impacter leur cercle ? Sa réponse : en commençant par changer nos propres comportements. En étant dans la joie, le partage, la non-violence verbale, en écoutant l’autre. En posant ses limites, en étant fidèle à ses valeurs.
Je me sens souvent impuissante face à la dureté du monde (et les dernières news qui nous viennent d’outre Atlantique n’arrangent pas les choses). Même si je reste persuadée que l’amour peut le (nous !) sauver, je me sens parfois un peu seule quand je regarde les informations et l’état de notre planète.
Alors quand j’entends que je peux être actrice, à mon petit niveau, car la joie, l’amour et la bienveillance sont paraît-il contagieux (testé et approuvé dans mon fameux groupe PBS), je me sens soulagée. Oui, je peux agir !
Thomas d’Ansembourg est un ancien avocat, reconverti en expert de la communication non-violente. Je vous invite vivement à écouter ses conférences qui sont du baume pour les oreilles et pour le cœur.
- Un autre (re)converti : c’est Jean-Pierre Goux. Ce mathématicien expert en énergie verte est l’auteur d’une trilogie « Siècle Bleu ». Il y raconte, sous forme de thriller, comment, grâce à un éveil des consciences d’un petit groupe d’activistes écologistes et d’un astronaute fan du Petit Prince, une Révolution Bleue s’empare du monde, avec la volonté d’honorer la Terre sur laquelle nous vivons. Une autre manière de montrer qu’à notre échelle, nous pouvons tous agir. Alors à mon tour de vous planter une petite graine d’amour pour Gaïa, le seul vaisseau que nous connaissons. Je vous invite à regarder son exceptionnelle beauté, sur le site que Jean-Pierre Goux a mis en ligne grâce à des images récoltées auprès de la NASA. L’objectif est de faire vivre au plus grand nombre l’overview effect : le sentiment quasi amoureux que les astronautes ressentent quand ils voient notre Terre depuis l’espace. Cette boule bleue vivante, perdue dans le vaste espace aride. Life-changer (encore une fois !)
Je vous laisse avec une autre histoire d’amour, le film « Anora » qui a remporté la Palme d’or à Cannes cette année. Je suis allée le voir la semaine dernière et j’ai adoré. Le rythme, les couleurs, le NYC by night, le génie comique, le grotesque et l’implacable système de castes/classes. Une sorte de road trip urbain sous les néons de Manhattan, entre clubs de strip-tease et Coney Island, en passant par Las Vegas. Un very bad trip pour les protagonistes, un peu losers, et qui vont tous perdre plus ou moins gros. Mention spéciale à l’actrice principale qui est époustouflante, et à cette fin sublime. Je ne vous en dis pas plus, allez-y, et dites-moi ce que vous en avez pensé !
D’ailleurs, il faudra que je vous raconte cette soirée ! À priori bien ordinaire, mais qui, pour moi, a beaucoup compté. Mais ça sera pour une prochaine édition !
Até Breve