Voyage en terre connue
Celle qui mêle papillons, McDo, télésièges et plateforme de marque dans la même newsletter 😅
Bom dia,
Notre périple français touche à sa fin, après plus d’un mois de vadrouille.
Ce long voyage (pas encore achevé) nous aura mené de l’Auvergne à la Haute Savoie, en passant par le Berry, la Charente et la Côte d’Azur.
Des milliers de kilomètres avalés, autant de McDo (petits kiffs d’autoroute), d’histoires sur Alma Studio (merci tellement à l’appli qui sauve nos trajets et qui met petits et grands au diapason), et de paysages aux 50 nuances de verts (une teinte qui fait du bien après 2 années portugaises) : La France, que l’on redécouvre avec des yeux neufs depuis notre expatriation.
C’est fou comme tout nous paraît d’un coup à la fois nouveau et familier, à peine la frontière passée.
Ces vacances nous ont conduits sur les lieux de nos enfances respectives et ont apporté leur lot de réminiscences.
Un champ de tournesol : paf, un souvenir. Une odeur de pin parasol : bim, une madeleine de Proust. Le bruissement du vent dans les feuilles d’un marronnier : vlan, c’est tout un pan de mon enfance qui refait surface. Et c’est sans parler des tomates farcies, des pages de livres dévorées, des papillons par milliers, du brouhaha des enfants et des ploufs dans la piscine, des vues imprenables sur la campagne environnante que j’embrassais déjà des yeux à 10 ans, sans tout à fait me rendre compte de la chance que j’avais.
Un mois aussi à vivre en communauté, entourés de famille, amis, enfants de tous âges (avec lesquels notre progéniture a vécu en quasi totale autonomie - note pour plus tard, se préparer psychologiquement à récupérer des enfants sauvages au langage fleuri, qui n’acceptent plus aucune règle ni contrainte …), à essayer de jongler entre télétravail, repas à rallonges, rythme effréné, couchers tardifs et langueur tout de même bien méritée.
Nos vacances d’été ressemblent désormais plus à un marathon qu’à un repos forcé. Entendons-nous bien, loin de moi l’idée de me plaindre. Nous sommes extrêmement chanceux de pouvoir nous rendre en villégiature dans des lieux tous plus incroyables les uns que les autres. Nos familles respectives possèdent de jolies maisons à la campagne/à la mer capables de recevoir les personnes qui nous sont chères, et nous permettent ainsi d’embrasser nos proches que nous ne voyons plus aussi souvent.
POV : quand tu passes 1 mois de vacances entourée de minimum 20 personnes be like…
En revanche, la proximité et le manque d’intimité, ne pas maîtriser ni son agenda ni ses repas (j’y reviendrai dans une prochaine newsletter : j’ai découvert, grâce à un programme formidable, le pouvoir de la nutrition sur mon humeur et ma vitalité, qui a complètement changé ma vie, vous aimeriez en savoir plus?), se retrouver dans notre position « d’enfant » sous le même toit que ses parents, peut toutefois se révéler un poil pesant… difficile de se ménager des temps de pause solo pour se recentrer.
Pour y remédier, mes quelques minutes de yoga quotidien ont contribué à créer une soupape de décompression. Je vous partagerai ma routine sur Instagram à la rentrée, elle change la face de mes journées.
Avant notre expatriation, notre besoin d’exotisme nous poussait à chercher la destination estivale qui nous dépayserait, avec une prédilection pour la Grèce, que nous avons découverte lors de notre voyage de noces et dont nous sommes tombés amoureux. (Un amour familial car mon frère a épousé Katerina la belle hellène, dont les parents ont importé la haute gastronomie grecque à Paris)
Il y a 3 ans nous avons même passé 1 mois entier sur l’île d’Hydra, dans une maison excentrée de l’agitation du port. Une parenthèse enchantée qui nous avait fait hésiter sur une possible expatriation avant de poser finalement nos valises à Lisbonne, plus proche de nos familles respectives. Il n’est toutefois pas exclu que nous finissions nos vieux jours sur l’île de cœur de Léonard Cohen.
Depuis que nous vivons au Portugal, dans une ville où le soleil et l’océan rythment notre année, cette recherche de dépaysement n’est plus. Au contraire, la familiarité de la France nous semble désormais bien reposante : plus d’effort de compréhension de la langue (une virée à la pharmacie? Une promenade de santé ;-), ni de questions à se poser sur la conduite à tenir (y compris en voiture, mais c’est un autre sujet : le feu rouge à Lisbonne pourrait me faire tenir une newsletter entière tant son non respect est aux antipodes de la civilité portugaise de coutume). C’est peut-être cela, notre nouvelle paix mentale : 11 mois de découvertes et de dépaysements contre 1 mois de confort et de familiarité.
On y revient toujours : la zone d’inconfort comme nouveau confort!
En parlant de ça, j’ai, pendant ces vacances (le 11 août pour être précise) fêté mon 41e anniversaire, sur un télésiège, pour la première fois de ma vie.
C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup (vous l’avez?). Je n’ai jamais fait de ski de ma vie (sauf du ski de fond, et j’y ai laissé un coccyx), et n’avais donc jamais gravi de sommets.
Les paysages là-haut m’ont coupé le souffle.
Je suis définitivement séduite par la montagne l’été et ravie de cette nouvelle expérience. Je fantasme désormais sur des chalets d’alpage façon Heidi.
Je me suis alors fait le serment de tester une chose inédite à chacun de mes prochains anniversaires.
Une idée de nouveau défi à me soumettre? N’hésitez pas à me la laisser en commentaire!
Notre retour est désormais imminent, mais avant nous traverserons en voiture l’Espagne par Cadaquès et le désert des Bardenas, pour regagner nos Pénates lisboètes, car la rentrée des classes au Portugal n’est que le… 13 septembre! (Wish me luck 😬😨)
Et côté pro?
Cet été a été studieux, avec, comme vous le savez, le lancement de la newsletter que vous lisez. Qu’avez vous pensé de ces 4 premières éditions? N’hésitez pas à me partager vos ressentis, et vos suggestions, les sujets que vous aimeriez que j’aborde, je suis preneuse de tous vos retours.
J’ai aussi :
Terminé une plateforme de marque (késako? Je répondrai à cette question dans une vidéo que je vous prépare sur LinkedIn, qui vient d’ailleurs de lancer une plateforme dédiée à ce format en vogue), pour une très belle maison de haute-joaillerie parisienne. L’enjeu était de rassembler sous une même égide la marque mère et la marque fille, ainsi que de trouver le lien entre leurs différentes expertises, de définir leur singularité et leur image, tout en se basant sur leur histoire familiale très riche (la maison existe depuis 4 générations!). Un travail passionnant dont j’espère pouvoir vous partager les fruits prochainement.
Coaché une DNVB de prêt-à-porter pour femmes sur son plan de collection. Nous avons d’abord déterminé ensemble, lors de plusieurs séances, une plateforme de marque (on y revient toujours) - travail essentiel pour asseoir un style et une singularité, même si la marque existe depuis plusieurs années - puis en ont découlé des couleurs, des inspirations et des formes, dont nous nous sommes servies pour élaborer la future collection automne/hiver
Poursuivi les séances de coaching avec une maison de lingerie qui verra le jour dans quelques mois. Outre la plateforme de marque et le style, nous avons aussi discuté des différents modes de distribution, comparé les ateliers de production, travaillé les pricings et son positionnement sur le marché ainsi qu’amorcé sa stratégie de communication. La marque s’engage pour une magnifique cause, il y a donc beaucoup à partager!
Ces femmes qui se lancent ou se relancent ont toute mon admiration et je suis très fière de pouvoir les accompagner, les guider et les aider à prendre de la hauteur.
Si, vous souhaitez lancer un projet ou redéfinir les contours de votre marque ou de votre business créatif (j’accompagne aussi des artistes, des photographes, des designers…) et que vous ressentez le besoin de faire le point, faites moi signe!
Comme le dit si bien Céline dans le documentaire : I am : Céline Dion « If you want to go fast, go alone. If you want to go far, go together ».
Ensemble, construisons une marque qui dure!
Ate breve
Élise
P.S. : si vous passez en librairie, vous ne pourrez pas manquer en tête de gondole le nouveau roman de Mélissa Da Costa. Et qu’y voit-on en couverture? Le sublime shooting que Maud Chalard avait réalisé pour notre collection 2018! J’ai l’honneur d’être mentionnée en 4e de couverture #fierté
Génial as usual 🫶🏻