Sommaire :
🖤 Toutes mes tentatives pour me filmer face caméra (et spoiler : rien n’a fonctionné)
🖤 Comment avoir trouvé mon ikigai et une amie sincère ont changé la donne
🖤 Comment la flemme a finalement levé mes derniers doutes
🖤 Une offre exceptionnelle se cache à la toute fin de cette édition. Ça vaut le coup de lire jusqu’au bout (ou si vous avez la flemme, vous pouvez scroller directement jusqu’à la fin 😅 je sais ce que c’est!).
Comme vous le savez peut-être, la sortie de mon site de consulting est imminente. On peaufine les derniers détails, on rajoute des petits gifs et animations sympas, on corrige les coquilles, bref, il va être magnifaïque.
Je suis partagée entre l’excitation et la peur. Six mois de travail intense, c’est toujours le grand saut dans l’inconnu. En tant que serial entrepreneure, même si je suis rompue à l’exercice, lancer un nouveau projet est toujours une source intense de stress.
Reste que, si je veux aider le plus grand nombre de marques à devenir des Love Brands, il va falloir maintenant diffuser mon site. Communiquer. Me mettre en avant donc…
Et c’est là que le bas blesse.
Je me suis convaincue que pour diffuser mon message d’amour, il fallait que je montre ma tête. Que je raconte mes expériences et mon savoir en vidéo, face à la caméra. Comme tous les coachs que je vois briller sur les réseaux.
J’ai essayé de me filmer dans toutes les pièces de mon appartement, me suis installée sur tous mes fauteuils, mes canapés, mes chaises. J’ai déplacé des meubles. Je me suis filmée assise, debout, en parlant, en chantant (oui oui, preuve à l’appui 👇), en jurant parfois même. Maquillée, apprêtée, en pyjama… j’ai TOUT testé. Rien n’a fonctionné.
Filmée le 7 décembre 2023… c’est vous dire depuis combien de temps j’essaye d’accoucher de ça! Je vous rassure j’ai fait quelques progrès depuis!
Il m’était impossible de franchir le cap.
👉 Je trouvais toujours une excuse : « je ne sais pas sur quel logiciel monter mon réel ».
👉 J’avais quelque chose de plus pressant à faire : « je dois finir cette plateforme de marque pour ce client ».
👉 J’ai mal dormi, j’ai une tête de déterrée, je ne peux pas me montrer, je suis trop fatiguée.
La vérité, c’est que j’étais terrifiée. Je me trouvais pataude, face à la caméra je perdais tous mes moyens, alors même que je connais mon sujet sur le bout des doigts et qu’il me passionne.
Finalement, j’avais peur d’être jugée, critiquée, moquée. La petite voix dans ma tête hurlait : « pour qui elle se prend celle-là? ». Mon syndrome de l’imposteur revenait en puissance.
Je voyais toutes ces personnes briller dans des réels léchés et je les enviais. Ils avaient tous en commun de s’être lancés, eux. Forcément, ils étaient beaucoup plus légitimes et courageux que moi! Et toute cette comparaison me paralysait.
Jusqu’ici, je m’étais toujours cachée derrière mes créations. Il m’était beaucoup plus simple de vendre une robe de mariée, de raconter son histoire comme si elle était détachée de moi, que de vendre aujourd’hui mon cerveau, de me vendre, moi, Elise Hameau.
Je remarque d’ailleurs que c’est un problème très féminin, de ne pas réussir à se mettre en avant. Toutes les fondatrices ou consultantes avec qui j’ai pu parler m’ont toutes avoué se trouver nulles, ne pas savoir comment s’y prendre.
Comme si, ce qu’on nous a appris depuis notre plus tendre enfance : ne pas faire trop de bruit, ne pas déranger, se faire toute petite, était si ancré en nous que nous ne pouvions pas nous en détacher. Et si, finalement, la petite voix entendue si souvent, celle qui nous empêche de nous lancer, de nous assumer, n’était tout simplement pas celle de la société? Bizarrement, ce souci ne m’a jamais été évoqué par les hommes que j’ai interrogés.
Je répète sans cesse à mes clients qu’une Love Brand est désirable parce qu’elle porte un message plus grand qu’un simple intérêt mercantile. Aujourd’hui, je sais que ma mission est d’aider le plus de marques et de fondateurs à prendre du recul, à briller, et à vivre de leur passion. J’ai découvert mon ikigaï. Ce qui me fait me lever le matin et me donne envie d’y consacrer le plus clair de mon temps. Et cela n’a rien à voir avec le fait de me vendre.
Si je ne diffuse pas ce message, je ne peux pas aider ces personnes qui en ont besoin. CQFD.
C’est sans doute cette prise de conscience qui a contribué au fait que cet été, j’ai sérieusement décidé de passer le pas.
Comme le dit Carrie Bradshaw (mon gourou) : Is it time to stop questioning?
(Réponse : OUI!)
L’histoire ne s’arrête pas là, car ce serait trop simple. J’avais décidé de ne faire des vidéos que pour LinkedIn. Je m’étais convaincue que c’était sur ce réseau social que ma cible se trouvait. Un réseau social sur lequel je peine à atteindre la notoriété, comparé à mon compte Instagram, beaucoup plus suivi.
La semaine dernière, je dîne chez une amie et, gonflée à bloc, je leur parle de mon plan, fière comme un paon d’avoir surmonté, à priori, mon problème. J’allais enfin me lancer (notez que je n’avais toujours diffusé aucune vidéo). Mon enthousiasme est légèrement retombé quand une convive me fait remarquer que poster une vidéo sur LinkedIn est encore un moyen de me cacher si je ne la diffuse pas également à mes 25 000 followers sur Instagram.
J’ai été soufflée, elle a vu tellement juste!
Après quelques jours d’atermoiements, je monte enfin mon premier réel face cam avec CapCut. À priori, tout est réuni pour que je puisse enfin poster cette première vidéo.
Alors, l’avez-vous vue?
Eh bien non. Mon perfectionnisme m’a rattrapée.
Un sneak peak :
(Je vous pose ça là pour m’engager à la poster une fois qu’elle sera à mon goût. Je ne peux plus me défiler maintenant !)
Un matin, après une nuit épouvantable (merci les enfants), je dois poster sur Instagram une story pour annoncer que ma précédente newsletter est sortie avec un peu de retard. Après quelques minutes à chercher la parfaite image pour illustrer mon propos, je suis prise d’une flemme monumentale. La simple idée de scroller parmi mes centaines de photos, trouver les mots justes, les écrire, m’a fatiguée d’avance.
Alors je fais quelque chose de complètement inédit pour moi.
Je prends mon téléphone et je me filme, au débotté, pas maquillée, pas coiffée, pour raconter le contenu de ma newsletter en story sur Instagram. Devant 25000 personnes donc.
Le tout m’a pris quelques minutes, et vos retours m’ont galvanisée.
Si j’avais su qu’une mauvaise nuit pouvait débloquer une année entière de questionnements!
Si j’avais su que ma flemme pouvait me faire avancer bien plus que tout ce que j’avais essayé de mettre en place auparavant.
Depuis, même si mon réel n’est pas encore sorti, j’utilise plus régulièrement les stories face cam pour évoquer des sujets, comme dernièrement pour collecter vos avis sur un projet WoDo dont nous rêvons (un lieu, un club pour femmes qui font, avec toutes les ressources nécessaires pour briller. Doit-il être réservé aux femmes? Comment une femme se sent dans un environnement de business mixte? Comment se sentirait-elle dans un environnement 100% féminin? Je suis d’ailleurs curieuse d’avoir votre avis! 👇).
Alors finalement, la leçon que j’en tire, c’est que les jours de grande fatigue ne sont pas toujours à jeter à la poubelle. Parfois, affronter ce qui nous fait le plus peur dans ces moments-là peut être salvateur et un vrai moteur.
Et vous? Que faites-vous les jours de flemme?
Last but not least :
Pour célébrer le lancement imminent de mon site de consulting; et parce que la rentrée est souvent le moment où l’on se pose des questions sur sa marque et sa stratégie, j’ai décidé de lancer une offre exceptionnelle.
Ma mission, mon ikigai donc : Que chaque entrepreneur se sente moins seul, face aux quantités de décisions stratégiques à prendre et spécialement en cette période de rentrée. Je veux aider les fondateurs à prendre de la hauteur et à toucher leur cible en plein cœur. Bref, à devenir des Love Brands 🖤
Dans ce but, et comme je sais que les finances sont clé, spécialement en ces temps compliqués, je propose, pour toute séance de consulting programmée jusqu’à fin octobre, un tarif préférentiel.
280 euros (au lieu de 500 euros), pour 2h30 de séance de coaching stratégique (plateforme de marque, vision, stratégie de communication, image, plan de collection…) + accès illimité à mon whatsapp pendant 2 mois suivant la séance.
1500 euros les 6 séances de 2h30 (au lieu de 2400 euros) + accès illimité à mon whatsapp pendant toute la durée de l’accompagnement + les 2 mois qui suivent la dernière séance.
N’hésitez pas à prendre rendez-vous pour en savoir plus
Merci Élise pour ce partage ! J’ai eu un peu l’impression de lire l’histoire de ma vie 😅🤣
Le petit sneak peek de ton reel est vraiment très bien d’ailleurs, dommage que les sous-titres te cachent à moitié 😉 …et bravo d’oser, j’ai appris aussi que les autres nous préfèrent telle qu’on est plutôt que dans des formats trop travaillés qu’on finit par ne jamais poster de toute façon…
Belle découverte ta newsletter, hâte de lire la prochaine 💌